Un plongeon lourd de conséquences pour Anton Mityukov : alors âgé de 24 ans, il pique une tête dans le lac Léman lors d’une chaude journée d’été et se cogne la tête. Devenu tétraplégique, Anton surmonte les nouveaux défis qui se présentent à lui avec bravoure, ce qu’il doit aussi à sa grande créativité.
Opéré dans un premier temps aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), il est ensuite transféré au Centre suisse des paraplégiques (CSP) à Nottwil (LU). Le jeune Genevois s’est fracturé une vertèbre cervicale lors de l’accident, sa moelle épinière est touchée. Une tétraplégie incomplète est diagnostiquée.
« Au final, tout va bien. La vie continue. »
De quelles conséquences ce diagnostic s’accompagne-t-il pour le jeune homme et ses proches ? Et qu’en est-il à présent de ses perspectives professionnelles ? Malgré de nombreuses questions et incertitudes, Anton va rapidement de l’avant. « Je suis quelqu’un de très optimiste dans la vie. C’est pour ça que je me suis dit que tout ira bien. Et au final, tout va bien. La vie continue. », affirme le Genevois, aujourd’hui âgé de 36 ans.
Il peut alors laisser libre cours à sa créativité sans aucune limite due à sa paralysie. « Le fauteuil roulant ne m’empêche pas d’exprimer ma créativité. Bien au contraire, l’art est une forme d’expression universelle », observe Anton. Tête créative de l’agence, il est en charge des projets photo et vidéo, de la conception graphique, des travaux en 3D, mais aussi des intérêts stratégiques de sa clientèle, et notamment des projets de valorisation de marques.
« L’art est une forme d’expression universelle. »
Si l’agence de création d’Anton et de Miguel fonctionne si bien, c’est aussi en raison de leur amitié de longue date. Amis depuis l'adolescence, les deux hommes sont très proches et se complètent parfaitement, tant sur le plan professionnel que privé.
Anton en est convaincu : « Si on veut vraiment atteindre quelque chose et que, si on y travaille, on peut y arriver et toucher ses rêves. »
Pendant sa rééducation au CSP à Nottwil, il se bat pour renouer avec le quotidien. Et comme il pratiquait déjà beaucoup de sport avant l’accident, il a pu tirer le meilleur profit de ses séances d’entraînement au CSP. « À Nottwil, la thérapie du sport est un élément fondamental du processus de rééducation et m’a procuré beaucoup de plaisir », expose Anton. Ses progrès ont été rapides. Grâce au soutien de la Fondation suisse pour paraplégiques, il a pu faire l’acquisition d’un fauteuil roulant de sport et pratique le rugby en fauteuil roulant. Et le succès est au rendez-vous : il a même très vite pu intégrer l’équipe nationale.
Angela est impressionnée par la détermination à toute épreuve de son conjoint et par ses solutions toujours très créatives à tous les problèmes. Anton a pris les rênes de sa nouvelle vie et a encore de nombreux projets créatifs en tête pour son avenir.
250 000 francs en cas de coup dur
Voici six avantages d’une affiliation :
- Vous touchez 250 000 francs si vous dépendez de manière permanente d’un fauteuil roulant en raison d’une paralysie médullaire suite à un accident.
- Le versement s’effectue rapidement et en toute simplicité.
- Le versement s’effectue indépendamment des prestations d’assurances et des lieux de l’accident et du traitement.
- Les personnes domiciliées en Suisse et aussi à l’étranger peuvent adhérer.
- Plus de 1,9 million de membres font déjà confiance à la Fondation suisse pour paraplégiques.
- Vous faites preuve de votre de solidarité à l’égard des personnes blessées médullaires – puisque cela peut arriver à tout le monde.