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« Quand une porte se ferme, il y a une fenêtre qui s’ouvre. »

Sandro Schaller nous raconte sa vie dans notre vidéo-clip :

L'accident de motocross, et le cours d’une vie changé. De fond en comble. Celle de ce jeune homme de 25 ans, Sandro Schaller, qui a fort bien réussi à reprendre pied dans sa nouvelle vie, et pour qui tous les espoirs sont permis.

Tout sacrifier ou presque pour le sport

Voici l’histoire de ce jeune garçon de Soleure qui habitait à Härkingen (SO) quand il était petit. Il suit une formation de maçon et vit pour sa grande passion, le motocross. Un passe-temps chronophage et onéreux. Il a six ans quand il enfourche une bécane pour la première fois. Follement épris de ce sport, il ne le lâchera plus d’une semelle et le fera passer avant tout le reste. Sandro, dont l’emploi du temps est bien rempli
par le sport, le sait : s’il veut attirer les sponsors, il faut des résultats. Sa devise ? « Je ne roule pas pour le plaisir, même si j’ai du plaisir à rouler. » Les week-ends sont réservés au motocross, à cause des courses.

Une chute qui fait tout basculer

Arrive le 22 septembre 2018. Jour où il n’a qu’une chose en tête : disputer aux autres compétiteurs le titre de champion de Suisse, à Amriswil (TG). À l’issue de la première manche, son avance est telle qu’il n’y a personne pour le déposséder de la première place. C’est clair. Sandro a atteint son objectif. La deuxième manche, superflue, il la fera sans préambule. Sa flamme pour le motocross le lui dicte. Pour un gars de sa trempe qui raffole de l’atmosphère des parcours et des duels que se livrent les rivaux entre eux, quoi de plus beau ? D’autant plus qu’il a payé son dossard.

Le peloton de tête qu’il a mené quasiment sans discontinuer en est à sa quatrième et dernière boucle. Tout à coup « boom, dans les décors », lance-t-il. Une maladresse dans un virage lui joue un mauvais tour. Sa roue arrière se prend dans un piquet, il est projeté à terre. Il ne perd pas connaissance, mais reste cloué au sol. La séquence de sa chute est imprimée dans sa mémoire, il n’a aucun mal à en convoquer les images, mais il est loin de penser que la blessure qu’il vient de subir va jeter son hobby sur le carreau.

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Acte un du diagnostic partiel qui lui est communiqué après avoir été héliporté à Saint-Gall : fractures des côtes et compression du coeur. Acte deux : fracture vertébrale, sept heures d’opération, jusqu’à deux heures du matin. Le lendemain, le jeune homme paralysé est transféré au Centre suisse des paraplégiques (CSP). Arrivé à Nottwil, il se dit dans son for intérieur : « Je repartirai d’ici sur mes deux jambes », une résolution qui sera impossible à tenir. Pas facile à digérer. Une rééducation qui dure cinq mois, un corps que Sandro doit réapprivoiser. Le positif est aussi au rendez-vous côté réinsertion professionnelle. Maçon de formation et après avoir travaillé sur des chantiers de voirie, Sandro entame sa reconversion avec l’aide de ParaWork pour s’orienter vers un autre travail ; il trouve un stage auprès de Hostettler Group à Sursee, un groupe qui lui convient à la perfection. Quid du motocross, ce sport auquel il vouait une passion sans borne et qui a été si important pour lui pendant dix-neuf années ? « En vrai, ce sport m’a plus donné qu’il ne m’a pris. »

En Suisse, un jour sur deux, une personne subit une lésion médullaire et devient paralysée médullaire.

Une paralysie médullaire entraîne des frais subséquents importants, p. ex. pour l’adaptation de l’appartement ou de la voiture. Devenez donc membre de l’Association des bienfaiteurs de la Fondation suisse pour paraplégiques et touchez 250 000 francs en cas de coup dur.

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