Damien und Rahel draussen bei einem Spaziergang

Les limitations en tant que couple

Rétrospective : Un saut dans l’eau peu profonde a eu des conséquences tragiques pour Damien. Sa colonne vertébrale cervicale fracturée, il est paralysé à partir du cou depuis. Pendant la rééducation au Centre suisse des paraplégiques, il doit réapprendre beaucoup de choses. Il a abordé la réadaptation au Centre suisse des paraplégiques très activement en apprenant l’allemand. Il est même tombé amoureux – de l’ergothérapeute Rahel. Lisez-en plus ici.

La vie bouleversée

Lorsque la vie bascule d’un coup. C’est non seulement la vie de la personne touchée qui est mise sens dessus dessous avec une paralysie médullaire, mais aussi celle des proches. Plus rien n’est comme avant. Toutes les personnes impliquées sont confrontées à une nouvelle situation et doivent développer de nouvelles perspectives. 

Pour Damien et Rahel, la situation était un peu différente dès le début. En effet, Damien est déjà paralysé médullaire quand ils se rencontrent. Rahel est ergothérapeute et a travaillé au Centre suisse des paraplégiques à l’époque. Elle connaît donc les défis que les personnes blessées médullaires doivent relever dans de nombreuses situations au quotidien.

Damien und Rahel draussen in ihrem Wohngebiet

Vivre avec des restrictions

Dans leur quotidien commun, elles doivent accepter de nombreuses limitations. Ainsi, rendre visite à des ami-es et à la famille n’est pas possible étant donné que les appartements ne sont pas accessibles en fauteuil roulant. Avant l’accident, Damien était très actif. Faire des randonnées en montagne avec Rahel ou aller au spa n’est plus possible. « Nous ne pouvons pas faire tout ce que nous souhaitons faire. Mais on arrive à bien le gérer si on est prêt à faire des compromis. »

Quand Damien et Rahel sortent ensemble, ils sentent les « regards des autres ». Mais Damien souligne : « Non pas parce que nous sommes en couple, mais plutôt à cause du fauteuil roulant. On finit par s’y habituer. En tout cas, nous y sommes habitués. »

Comme dans tout couple, il y a des moments difficiles entre Damien et Rahel. Le fauteuil roulant n’arrange pas les choses. Parfois, la situation et les restrictions de Damien en sont la raison. « Mais normalement, on est très bien. »

Beaucoup d’organisation pour une vie autonome

Damien organise lui-même son quotidien Pour se lever et se coucher, il reçoit de l’aide d’un service d’aide et de soins à domicile privé et d’assistants personnels. « Ce n’est pas Rahel qui s’en occupe, nous séparons bien ces aspects. Rahel est ma petite amie, pas mon infirmière. » Habitant à la maison, l’AI de son ancien canton de résidence lui a octroyé un budget d’assistants pour embaucher des personnes aidantes au tarif horaire. « Je planifie les services chaque semaine par Whatsapp. Un service peut aussi être après minuit, par exemple après un concert. Les infirmières ne passent plus à cette heure-là », explique Damien. Une vie indépendante comme tétraplégique est possible, mais exige une bonne organisation.

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Votre solidarité permet beaucoup

La rééducation intégrale et le soutien à vie comprennent non seulement le suivi de personnes paralysées médullaires, mais aussi l’accompagnement des proches. Pour eux, la vie change aussi et ils ont autant de questions que les personnes touchées. Le conseil des proches par des pairs pour les proches fait donc partie du réseau de prestations complet du Groupe suisse pour paraplégiques. Soutenez notre travail en adhérant.

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