Geschichte

Le 12 juin 2023 est arrivé le moment tant attendu : le nouveau bâtiment de la crèche « Paradiesli » (petit paradis, NDT) sur le campus de Nottwil a pu accueillir pour la première fois les enfants de nos collaboratrices et collaborateurs. La demande pour des places de garde flexibles était devenue si importante que les locaux dédiés jusque-là à la crèche de l’entreprise n’étaient plus suffisants. Il a même été en partie nécessaire d’utiliser une structure provisoire. Mais cela fait désormais partie du passé. Le bâtiment en bois de forme ovale incurvée a été planifié et conçu par l’architecte et ancienne patiente Ursula Schwaller. Les enfants ont pu suivre sa construction dès le premier coup de pelle sur le campus de Nottwil.

In der neuen Kita ist alles auf die Bedürfnisse der rund 80 Kinder zugeschnitten. Die Küchen sind so konzipiert, dass die Kleinen tatkräftig mithelfen können. Die Toiletten wurden in kindgerechter Grösse gestaltet. Selbst die Waschbecken befinden sich auf einer Dans la nouvelle crèche, tout a été pensé pour répondre aux besoins des huitante enfants environ qu’elle accueille. Les cuisines sont conçues avec un plan de travail permettant aux enfants de participer activement à la préparation des repas. Les toilettes et même les lavabos sont agencés à la hauteur des enfants afin de favoriser leur indépendance. Alors qu’à l’intérieur se trouvent des hamacs, des matelas de gymnastique et une salle de création, l’extérieur offre quant à lui un parc pour véhicules impressionnant, un toboggan et des balançoires. Le nom de la crèche ouverte en juin 2023 parle de lui-même : c’est un petit paradis pour les enfants.

La Fondation suisse pour paraplégiques a réalisé quatre nouveaux courts métrages, montrant différents aspects et perspectives de la vie en fauteuil roulant. 

Par ces nouveaux films, la Fondation suisse pour paraplégiques veut susciter des émotions du grand public tout en le sensibilisant au sujet de la paralysie médullaire. Outre un documentaire sur Guido A. Zäch, qui a créé la Fondation suisse pour paraplégiques, il y a trois films artistiques. 

Les quatre films ont été présentés en septembre 2021 lors du Zurich Film Festival.

La ParaColoc est un projet commun du département pour la réinsertion professionnelleParaWork et ParaHelp, une filiale de la FSP. La participation de l’AI est une particularité de ce projet. Diverses entreprises et fondations ont également participé au projet : IKEA Rothenburg a pris à sa charge l’équipement de l’appartement, Trisa AG et Brack.ch ont offert les appareils électroniques, tandis que la Fondation Acide Folique Suisse apporte son soutien financier au projet. La télévision suisse-allemand a rapporté quatre fois à la fin 2020 dans son émission Schweiz Aktuell.

Le rapport annuel du Groupe suisse pour paraplégiques est publié pour la première fois au format numérique. Il comprend des déclarations de la part du président de la Fondation ainsi que des directeurs et gérant-es, un rapport de situation, des tours d’horizon des événements qui ont marqué 2019 et bien d'autres anecdotes passionnantes sur le Groupe suisse pour paraplégiques.

Heidi Hanselmann reprend la présidence de la Fondation suisse pour paraplégiques (FSP) le 1^er juin 2020. Daniel Joggi a travaillé pendant plus de trente ans pour le Groupe suisse pour paraplégiques (GSP), dont dix en tant que président du Conseil de fondation et quitte son poste pour des raisons d’âge. Il a mis en œuvre de nombreux changements signifiants, préparant ainsi le réseau de prestations du GSP à l’avenir. Fin avril, le Romand septuagénaire quitte le Conseil de fondation, de même que le vice-président Luca Stäger et Christian Betl.

À la demande du canton de Lucerne, le Centre suisse des paraplégiques (CSP) a installé un Medical Center Lucerne sur son site afin d’accueillir des patient-es Covid-19. Dans un premier temps, 200 lits sont mis à disposition dans la salle de gymnase. Pour le CSP, cet engagement est un signe de solidarité important pendant la pandémie liée au nouveau coronavirus.

Le Medical Center Lucerne est exploité par l’armée et la protection civile.

Dans un premier temps, 200 lits sont mis à disposition dans la salle de gymnase en l’espace de deux semaines. Les disponibilités peuvent être augmentées en cas de besoin. Le Medical Center Lucerne est installé dans la salle de gymnase, l’aula et - si besoin - dans d’autres du CSP. Il est détaché du fonctionnement quotidien du CSP et exploité par l’armée et la protection civile. De plus, le CSP met à disposition sa nouvelle aile nord (médecine aiguë) avec jusqu’à 100 lits, y compris unité de soins intensifs et près de 30 lits équipés pour la ventilation, exclusivement pour le traitement de patient-es Covid-19. La prise en charge des patient-es blessé-es médullaires est toujours assurée sans restriction dans les autres parties du bâtiment.

La FSP lance en mai sa nouvelle campagne pour acquérir des membres. Le slogan est "Je n'y peux rien". Elle montre qu'une paralysie médullaire peut toucher n'importe qui, n'importe quand et n'importe où.  C'est la première fois que la FSP lance une campagne cross-médiale comportant des spots télévisés, des affiches et annonces ainsi que de la publicité en ligne. Les protagonistes en fauteuil roulant sont des personnes touches qui mènent une vie autodéterminée.

Regardez le making-of.

Depuis 1990, quelque 3500 personnes ont fait un don de succession à la Fondation suisse pour paraplégiques. Pour exprimer la gratitude envers ces donateurs, il y a un mur de commémoration vis-à-vis de l'espace visiteurs. Au total, 6669 plaquettes métalliques réfléchissantes suspendues à une construction en métal. 2667 d'entre elles portent le nom des donateurs. C'est l'agence tät-tat de Suisse orientale qui a eu l'idée et qui a ensuite réalisé la mise en œuvre avec des chômeurs de longue durée.

Le CSP sert encore de lieu de tournage pour une production TV. Dans la série "Mona mittendrin" l'animatrice Mona Vetsch découvre un environnement inconnu sans préparation – par exemple à l'armée, à la soupe populaire ou, justement, au Centre suisse des paraplégiques.  Pendant trois jour, Mona fait la connaissance de para et tétraplégiques de l'unité de soins H. 

La coopération permet aux deux entreprises de bénéficier des synergies créées dans le domaine de la formation de base, continue et permanente en médecine d'urgence et de sauvetage et de développer de nouvelles offres. Le siège de SIRMED reste à Nottwil.  

La coopération permet aux deux entreprises de bénéficier des synergies créées dans le domaine de la formation de base, continue et permanente en médecine d'urgence et de sauvetage et de développer de nouvelles offres. Le siège de SIRMED reste à Nottwil.

Aujourd'hui, SIRMED est l'un des leaders au niveau de la formation dans le domaine de la médecine de secours et de sauvetage et occupe 23 personnes permanentes et près de 230 personnes rémunérées à l'heure.

Les travaux d'élargissement au Centre suisse des paraplégiques ont atteint deux jalons en novembre 2018 : deux des trois nouveaux blocs opératoires et la nouvelle unité des soins intensifs ont été mis en service.

Avec O-Arm et le système de navigation S8, la chirurgie dispose désormais de la technique la plus moderne. En cas de besoin, l'appareil à rayons X fournit des images en 3D. Le système de navigation facilite l'orientation des chirurgiens et augmente la précision. Les vis peuvent être mises en place au millimètre près.

Pour offrir aux patients un maximum de vie privée pendant leur séjour, la nouvelle unité des soins intensifs ne propose que des chambres individuelles. De plus, il y a une niche de surveillance pour deux chambres. Grâce à cet espace supplémentaire avec vue dans les chambres, les personnes soignantes ont l'état du patient à l'œil sans devoir le déranger constamment.

Pendant deux jours en avril 2018, la télévision suisse allemande SRF et l'entreprise C-Films ont tourné au CSP des scènes d'hôpital et de rééducation du nouveau film de long métrage "Weglaufen geht nicht". Le film a été diffusé le 11 novembre à la chaîne SRF au prime time. 

Elodie, une jeune femme vive de 21 ans, vient de terminer sa formation de pédagogue et, avant de se lancer dans la vie active, elle prévoit de faire un grand voyage. En se rendant à l'aéroport, elle a un accident de voiture. A l'hôpital, elle apprend qu'elle est paralysée à partir de la cinquième vertèbre lombaire. Complètement déboussolée, elle ne sait pas comment gérer ce coup.

Les professionnels de toute la Suisse ont désormais la possibilité de s'entraîner à des scénarios d'urgence proches de la réalité – dans les nouveaux locaux de SIRMED. Les hôpitaux de toute la Suisse peuvent louer cette infrastructure pour organiser des entraînements de simulation pour leur personnel ou s'inscrire à des cours chez SIRMED. Les locaux de simulation sont les plus modernes de ce type dans tout le pays.

Pendant les exercices, le formateur se trouve ainsi dans une salle adjacente du SimCenter à Nottwil pour observer les professionnels du médical à travers une vitre-miroir et gérer les scénarios. Dans les nouveaux locaux, les praticiens s'entraînent sur des mannequins de pointe. Ceux-ci peuvent transpirer, respirer, saigner et parler. Leurs pupilles réagissent même à la lumière. Par ailleurs, le formateur peut déclencher par télécommande des réactions allergiques ou encore des symptômes d'un infarctus. Les professionnels doivent alors trouver ce qui manque au patient et réagir en conséquence.

Les exercices dans les salles de simulation et sur le site extérieur de SIRMED à Nottwil sont enregistrés par vidéosurveillance, puis analysés avec toutes les personnes impliquées. Car les erreurs commises dans des situations de crise sont souvent dues à un manque de coordination, de collaboration et de communication.

En avril 2018, le site web du Groupe suisse pour paraplégiques paraplegie.ch a affiché un nouveau look. Les contenus sont agréables à lire et peuvent être agrandis de façon optimale. Les visiteurs peuvent trouver rapidement et facilement l’information qu’ils recherchent grâce à une navigation clairement organisée. Le design adaptatif est particulièrement convivial et répond aux dernières normes techniques. Cela permet d’adapter le contenu au périphérique correspondant. Par ailleurs, le site web respecte les règles d’accessibilité.

Le premier coup de pelle pour l’espace visiteurs a été donné au début du mois de mars 2018. 

Depuis le 1er janvier 2018, Active Communication SA est une filiale de la Fondation suisse pour paraplégiques (FSP). Depuis 1999, l’entreprise fournit aux personnes handicapées ou souffrant d’une maladie neurologique des moyens auxiliaires électroniques et didactiques afin qu’elles puissent participer davantage à la vie sociale et avoir une vie autodéterminée au quotidien. L’entreprise est basée à Steinhausen (ZG).

Afin de pérenniser la fourniture de moyens auxiliaires modernes, la FSP a créé en parallèle le Centre d’innovation pour les technologies d’assistance (IAT). À la fois centre de compétences et fabrique de savoirs, il servira de point de contact pour l’élaboration et le développement de moyens auxiliaires destinés aux paralysés médullaires. L’IAT est situé à Nottwil (Lucerne) et à Sierre (Valais).

Les 24 et 25 octobre 2015, plus de 9000 visiteurs ont assisté aux célébrations de l’anniversaire du Groupe suisse des paraplégiques. Les motifs de célébration ne manquaient pas : les 40 ans de la Fondation suisse pour paraplégiques, les 35 ans de l’Association suisse des paraplégiques, les 25 ans du Centre suisse des paraplégiques et les 15 ans de la Recherche suisse pour paraplégiques. Guido A. Zäch, fondateur et président d’honneur de la Fondation célébrait également son 80e anniversaire.

Pendant deux jours, le campus Nottwil s’est présenté au grand public sous la devise «Concrétiser des visions : hier – aujourd’hui – demain». Tous les services ainsi que les différentes professions ont présenté leurs travaux sur des stands dans la salle de réunion du CSP et du GZI.  

A l’occasion des célébrations d’anniversaire, un film d’anniversaire de 12 minutes a été réalisé, qui peut également être visionné en trois parties.

Lors de la célébration officielle de l’anniversaire, la commune de Nottwil a nommé le fondateur et pionnier Guido A. Zäch citoyen d’honneur. Walter Steffen, maire de Nottwil, a remis solennellement le certificat «en signe d’appréciation pour l’œuvre de Guido A. Zäch et en guise de remerciement pour tout ce qu’il a accompli».

Continuer à écrire la success-story 

C’est sous cette devise que les responsables de la Fondation suisse pour paraplégiques et du Centre ont donné l’envoi, le 1er octobre 2015, au projet de construction qui durera près de quatre ans.

Avec ce projet de construction, la FSP souhaite atteindre les objectifs d’avenir de la fondation. Elle entend également continuer à jouer un rôle de pionnier et de leader dans le domaine de la médecine aiguë, de la rééducation et du soutien à vie des paralysés médullaires dans les années à venir.

Environ 97 % des lits du Centre suisse des paraplégiques (CSP) sont occupés. La clinique spécialisée atteint ainsi ses limites en termes de capacité. L’objectif est de continuer à satisfaire aux exigences que posent la croissance et le vieillissement démographiques, ce dernier générant, entre autres, de plus en plus de paralysies médullaires dues à des maladies. Cela nécessite plus d’espace.

Le Centre suisse des paraplégiques (CSP) n’est pas une institution comme les autres. il dispose de sa propre caserne de pompiers, d’une salle de sport, d’une arène sportive avec tour de chronométrage, d’un court de tennis et d’une piscine couverte, d’un domaine, d’un biotope, d’une pharmacie publique, d’une chapelle, d’un atelier de transformation de véhicules et d’une école de médecine d’urgence.

Non, le CSP n’a jamais été une clinique ordinaire... ... et n’a jamais cherché à l’être. Cela aurait contredit la mission et le concept de l’institution, lesquels prévoyaient explicitement de véritables soins globaux et la rééducation des paralysés médullaires au sein d’un même établissement. Y compris une médecine et des traitements de haut niveau, de même que les thérapies classiques et complémentaires. Le tout réuni dans une offre inégalée à la pointe du progrès. Quelque chose qui n’existait pas encore à l’époque en Suisse. En même temps, le CSP est devenu un lieu de rencontre pour les gens du monde entier, une galerie d’art, un site de sport et de recherche, une scène de divertissement et, même, le décor d’un film documentaire primé à plusieurs reprises.

Le signal de départ pour le CPS est donné.

Il y avait plusieurs emplacements possibles pour la construction d’une clinique privée. Une première tentative dans la commune de Risch ZG échoua en 1984 en raison du refus de la population. La recherche d’une région idéale se termina finalement à Nottwil (Lucerne) : Entre le lac de Sempach et la route cantonale, un terrain appartenant à la brasserie Eichhof Lucerne était disponible. La commune, la fondation et le vendeur parvinrent rapidement à un accord. Le 5 juillet 1985, l’assemblée communale donna également son accord pour le projet de construction.

104 lits et 250 postes de travail

Après deux ans de préparation, la cérémonie du premier coup de pelle du CPS a eu lieu le 12 mars 1987. Les premières excavatrices débarquèrent au cours de l’été 1987. 100 000 mètres cubes de terre durent être creusés et le terrain dût être piqueté. La première pierre des bâtiments a été posée sept mois plus tard par Guido A. Zäch et ses compagnons. 104 lits et 250 emplois à plein temps ont été créés.

Le personnel a graduellement commencé son travail au printemps 1990. Sous la devise «Zäme dur's Läbe» (Ensemble tout au long de la vie), le Centre suisse des paraplégiques a ouvert ses portes au public pour la première fois les 8 et 9 septembre 1990. Environ 100 000 visiteurs ont assisté à la cérémonie d’inauguration. Le 1er octobre 1990, le tout premier patient est arrivé à Nottwil : un patient argovien de 18 ans. Il s’était gravement blessé lors d’un entraînement de gymnastique artistique et souffrait de tétraplégie.

Le CSP nécessite plus d’espace

La demande d’offres pour les para- et tétraplégiques au CSP n’a cessé d’augmenter dès le premier jour. Les contraintes de capacité ont rapidement rendu une extension nécessaire. Dans un premier temps, l’aile des soins infirmiers a été agrandie en 1998 et des salles de traitement ont été créées. Finalement, 140 lits étaient disponibles au lieu de 104.
Près de quatre ans plus tard suivait l’aile nord-ouest, où se trouvaient la clinique de la douleur, l’atelier orthopédique et mécanique du fauteuil roulant, l’informatique et les services de conseils. La chirurgie ambulatoire, la physiothérapie, diverses salles d’examen et des salles de soins intensifs ont été aménagées dans le nouveau pont de liaison entre les deux ailes de traitement.

Public du monde entier

Au cours de la première décennie, l’établissement dont les opposants féroces souhaitaient la ruine commença à rayonner, en Suisse et ailleurs. On croisait régulièrement au CSP de hauts magistrats, des personnalités du monde des affaires, de la science, de la culture, du spectacle et du sport. Des paraplégiologues du monde entier se réunissaient à Nottwil pour des congrès spécialisés. Des milliers de visiteurs affluèrent pour les journées portes ouvertes au bord du lac de Sempach. L’âge d’or a laissé des traces visibles dans les statistiques du personnel, le nombre de lits et de jours de soins, les budgets, l’organisation et, surtout, dans la meilleure prise en charge des paralysés médullaires.

Le CSP est synonyme d’innovation

Qu’il s'agisse d’une clinique de la douleur, d’appareils de diagnostic ultramodernes ou de nouvelles techniques chirurgicales, le CSP a toujours été un symbole d’innovation. Deux tétraplégiques ont été les premiers en Europe à utiliser le système Freehand. En neuro-urologie, de plus en plus de parents heureux et paralysés médullaires recevaient des annonces de naissance. Les patients n’avaient plus besoin de transporter des radiographies encombrantes sous les bras. L’image était transmise en ligne en un rien de temps. L’un des premiers appareils à rayons X EOS en Suisse se trouve au CSP. Il permet de capturer des images corporelles tridimensionnelles. Les examens peuvent être effectués debout ou dans une chaise spécialement développée au CSP. Un grand soulagement pour les paraplégiques. La clinique dispose d’un exosquelette à des fins thérapeutiques. Dans la pharmacie, un robot se charge en outre de distribuer les médicaments aux patients.

Comme partout dans le système de santé, l’augmentation des coûts administratifs constituent un défi pour le personnel médical, la tarification et la pression économique croissante sur les organismes payeurs.

Hôpital de référence

Il est important de trouver des repères dans un contexte de tensions. C’est pourquoi la solution consiste à «rester un hôpital de référence». Cela signifie : assurer une gamme de services médicaux et thérapeutiques modernes et à la pointe dans un domaine particulièrement spécifique, tout en développant des domaines d’activité connexes avec l’inclusion de mesures innovatrices.

• Sevrage de la respiration artificielle (Weaning)
• Traitement des troubles musculo-squelettiques ou de la géronto-paraplégiologie.
• Chirurgie spécialisée (Tetrahand)
• Soutien professionnel pour la réinsertion dans le monde du travail

Au début des années 70 : Guido A. Zäch est médecin assistant dans une clinique de rééducation à Bâle. Il est chaque jour témoin de la situation indigne à laquelle sont confrontées les personnes atteintes de paralysie médullaire. Il veut changer la manière dont ils sont traités. Ce projet visionnaire aboutira à la création de la Fondation suisse pour paraplégiques (FSP).

Peu d’offres médico-thérapeutiques et de rares traitements individuels ainsi qu’un taux de mortalité élevé et de l’ignorance à l’égard des personnes touchées - une situation normale à l’époque. Au plus tôt au bout d’un an, il était possible d’effectuer un retour dans la vie de tous les jours. Pour des raisons d’assurance. Personnes en fauteuil roulant – Personnes en marge de la société. Cas sociaux.

Une vision dotée de potentiel

Les autorités et les supérieurs voulaient maintenir le statu quo. Le Dr. Zäch a donc réfléchi à la façon de changer lui-même la situation.

il créa une fondation avec son argent propre. Une organisation à but non lucratif soutenue par une association de bienfaiteurs.

Le principe était simple : «Solidarité = contrepartie de l’apport personnel».

En cas de paraplégie due à un accident, chaque membre payant recevait un montant de soutien immédiat. En outre, des fonds étaient mis à disposition des personnes gravement touchées. Une offre de prévoyance spéciale avec un potentiel de réussite. Moins d’un an après sa création, l’association comptait déjà plus de 50 000 donateurs dans le fichier encore géré à la main.

Rien n’est possible sans moyens financiers

La créativité et l’engagement ferme des fondateurs ont été nécessaires lors de la collecte de fonds :

• Visites nocturnes avec le projecteur de diapositives à l’Alliance des Samaritains et à l’Association des femmes.
• Vente d’agendas, de serviettes de bain et de foulards, de calendriers, de montres ou de lampes torches.
• Vente d’ours en peluche faits à la main en fauteuil roulant.
• Vente d’enveloppes avec timbres spéciaux et oblitérations Premier Jour
• Des manifestations caritatives comme le concert de l’Avent, où l’on recommandait chaleureusement aux visiteurs de donner un billet à la sortie lors de la collecte de dons.

Les concitoyens firent également preuve d’initiative; les élèves vendirent des biscuits de Noël faits maison. Les coureurs de Formule 1 ou les lutteurs organisèrent des courses de ski au profit des paraplégiques et... et... et...

En l’espace d’un quart de siècle, la Fondation suisse pour paraplégiques a atteint un haut degré de reconnaissance et de crédibilité. Depuis lors, elle n’a cessé d’occuper une position de premier plan parmi les organisations nationales d’entraide. Elle est aujourd’hui la deuxième plus grande fondation de Suisse et compte environ 1,8 million de membres.

Un soutien complet

L’acte de fondation stipule qu’en cas de difficultés, toutes les personnes atteintes de paralysie médullaire en Suisse, ainsi que les institutions correspondantes, seront soutenues. En conséquence, le secrétariat a reçu d’innombrables demandes de participation financière à l’acquisition de moyens auxiliaires, à la conversion de véhicules, d’appartements ou de bureaux, mais les engagements généreusement remplis par la FSP comprenaient beaucoup plus que cela :

ainsi, elle prenait aussi en charge les soins non couverts par les assurances, éditait des ouvrages spécialisés, initiait des rencontres, des projets spéciaux destinés aux personnes touchées et des formations continues pour les médecins et le personnel médical.

Fin de l’ère des pionniers

Au milieu d’une période prospère, un procès épuisant éclata.. Il a longtemps occupé des représentants de la FSP, des tribunaux, des avocats et des médias et a mis fin à l’ère pionnière de Guido A. Zäch après presque 33 ans. Une nouvelle équipe de direction avait alors l’intention de moderniser l’entreprise. Il n’y avait aucun doute qu’une réforme s’imposait. Mais, cette fois-là, trop de mesures furent décrétées avec trop de zèle, à un rythme trop soutenu et de manière inflexible. Tout cela entraîna un déséquilibre dans le réseau étroitement intégré du Groupe suisse des paraplégiques (GSP) et fit dérailler le projet ambitieux. Ce fut la première fois qu’une personne touchée prenait le poste de président du Conseil de fondation. Elle réussit peu à peu à ramener la paix et l’ordre dans les affaires courantes et remit le GSP sur les rails.

La clairvoyance, la confiance et le mouvement permanent sont des éléments centraux du GSP. Il est devenu une force immense dans le système de santé national, parmi les institutions d’utilité publique et dans le paysage économique de la Suisse centrale.